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Boris Vian, né en 1920 et mort en 1959 à seulement 39 ans, a exploré de nombreuses activités artistiques. Il a été écrivain, poète, parolier, chanteur, critique musical, musicien de jazz, directeur artistique, scénariste, traducteur, acteur ou encore peintre. Amateur de mots et d'absurde, homme de paradoxes, sa créativité s'est exercée avec une intensité et une inventivité impressionnantes, qui font de lui une figure importante du monde littéraire et artistique français du XXème siècle. 

Ses œuvres, écrites sous son pseudonyme Vernon Sullivan, sont celles qui ont eu de son vivant le plus de succès, occultant les romans signés de son vrai nom. D'après lui pourtant, seuls ces derniers avaient une véritable valeur littéraire. L'Écume des jours, décrit dès sa publication par Raymond Queneau comme "le plus poignant des romans d'amour contemporains", mais qui n'a alors que très peu de succès, fera de Boris Vian une figure importante après sa mort, notamment auprès de la jeunesse.

L'Écume des jours, un titre léger et lumineux qui annonce une histoire d’amour drôle ou grinçante, tendre ou grave, fascinante et inoubliable, composée par un écrivain de vingt-six ans. C’est un conte de l’époque du jazz et de la science-fiction, à la fois comique et poignant, heureux et tragique, féerique et déchirant. Dans cette œuvre d’une modernité insolente, livre culte depuis plus de cinquante ans, Duke Ellington croise le dessin animé, Sartre devient une marionnette burlesque, la mort prend la forme d’un nénuphar, le cauchemar va jusqu’au bout du désespoir. Seules deux choses demeurent éternelles et triomphantes : le bonheur ineffable de l’amour absolu et la musique noire-américaine…