Calendrier

Médiathèque de l'Institut français de Géorgie | 2017-03-09 18 h 30

Soirée de poésie de Khatuna Mzarelua

Des arbres  amoureux

Poèmes de Khatuna Mzarelua




Khatuna Mzarelua est journalise en matière d’arts et de culture et chercheuse en danse contemporaine européenne. En tant que journaliste, elle a longuement collaboré avec, entre autres, « Amarta », magazine géorgien de prestige. Cette collaboration l’a conduite à interviewer des chorégraphes, des personnalités de la danse et des artistes connus, tels que Franz Blankart, Laure Barreault, Gilles Jobin, Philippe Cohen, Angelin Preljocaj, Sidi Larbi Cherkaoui, Christian Lacroix et Guy Darmet. Le domaine de la danse la passionne et c’est dans cette direction qu’elle réalise des articles pour « Arabesque », magazine de l’Opéra National de Tbilissi.

 

Depuis 2011, avec le soutien de l’Institut Français de Géorgie, ainsi que de la Maison de l’Europe de Tbilissi et, dernièrement, de la fondation « Believe, » Khatuna Mzarelua propose des conférences publiques - autour du thème « L’Europe une et multiple sur le fond du ballet des XX et XXIème siècles » - accompagnées de projection d’extraits vidéo de ballets, ainsi que de photos offertes par l’Opéra National de Paris et par diverses compagnies de ballet européennes.

 

Ses premiers poèmes en français datent de 2007, écrits à Genève, où elle a fait des études en cultures et sociétés et est sortie diplômée de l’Institut Européen de l’Université de Genève. Après avoir définitivement quitté la cité de Calvin (si un tel départ est possible, nous précise-t-elle), Khatuna Mzarelua a continué à écrire des poèmes en français à Tbilissi. 

 

Dans le cadre du Mois de la Francophonie, c’est la première fois qu’elle présentera ses poèmes, sous le titre « Des arbres amoureux ». A cette occasion, Khatuna Mzarelua nous confie comment et pourquoi elle écrit :

« Comment j’écris?

Je saisis un mot, une phrase, une pensée, une émotion, un souvenir, un rêve qui sont tels des étoiles filantes.
A partir d’eux, à partir de ces matériaux, je construis des poèmes.
C’est cela, il s’agit vraiment de construction.
Je suis la gardienne des étoiles filantes.
Le processus de création est tantôt fluide et me rend légère, tantôt il demande des heures et des heures de silence et de patience. La quête d’écriture a, alors, un goût amer.
Ce travail sur les mots (phrases, pensées, émotions, souvenirs, rêves) se veut toujours très minutieux.

Pourquoi j’écris ?

Pour vivre.
Je pense avoir le même rapport à la vie que Shéhérazade avait au sultan. Je lui conte des histoires. Je vais d’un projet à l’autre. Je ne connais pas la fin…»