"Paulette" 2013
de Jérôme Enrico
Avec Bernadette Lafont, Carmen Maura, Dominique Lavanant
AVEC SOUS-TITRES GEORGIENS
Institut Français et Université de théâtre et de cinéma Shota Roustavéli présentent le cinéclub français tous les deuxième et quatrième mercredis du mois.
Adresse: Université de théâtre et de cinéma, 40, avenue David Agmachénébéli
Synopsis:
Paulette vit seule dans une cité HLM de la banlieue parisienne. Avec sa maigre retraite, elle n'arrive plus à joindre les deux bouts. Lorsqu'un soir elle assiste à un curieux trafic en bas de son immeuble, Paulette y voit le signe du destin. Elle décide de se lancer dans la vente de cannabis. Après tout, pourquoi pas elle ? Paulette était pâtissière autrefois. Son don pour le commerce et ses talents de cuisinière sont autant d'atouts pour trouver des solutions originales dans l'exercice de sa nouvelle activité. Mais on ne s'improvise pas dealer ! Comédie inspirée de faits réels qui ont eu lieu en France et dans plusieurs pays d'Europe, le film a pour thème ces personnes du troisième âge qui, délaissées et mises au ban de la société, finissent par se lancer dans le trafic de drogue pour s'en sortir.
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"Paulette" 2013
de Jérôme Enrico
Avec Bernadette Lafont, Carmen Maura, Dominique Lavanant
AVEC SOUS-TITRES GEORGIENS
Institut Français et Université de théâtre et de cinéma Shota Roustavéli présentent le cinéclub français tous les deuxième et quatrième mercredis du mois.
Adresse: Université de théâtre et de cinéma, 40, avenue David Agmachénébéli
Permettez-moi de saluer les inventeurs des fondants au chocolat, meringues, éclairs, sablés et madeleines, eux qui ont contribué à apporter dans notre quotidien un peu de fantaisie et de joie. Les scénaristes de Paulette sont de ces inventeurs-là. Et sur un petit air de tango, ils semblent nous fredonner : « La vie est très dure, certes ! Trouvons donc des solutions pour la rendre plus amusante ! »
Dans un décor de logements sociaux dans la banlieue parisienne, Paulette, pâtissière retraitée, survie avec 600 euros de minimum vieillesse. Elle assiste un soir au détour d’une poubelle à une importante vente de drogue. Elle décide alors de changer sa vie en proposant ses services au chef des dealers. Très vite, tout devient couleur cannabis, les passages souterrains, le commissariat de police, la cuisine, les escaliers du métro et même la messe à l’église ! Bientôt surnommée « Mam’ la Défonce », Paulette va s’y confesser, mais pas tout à fait comme on s’y attendrait : « Père Batiste, j’ai l’impression de changer. A mon âge ça me fait peur. Moi qui n’aimais personne, qui détestais par-dessus tout, les jaunes, les noirs … J’ai mangé niakoué, j’ai trouvé ça bon, j’ai sympathisé avec un petit bougnoul, je me suis réconciliée avec mon petit bamboula et même avec mon voisin ! »
La réalisation se met entièrement au service de cette comédie pleine de rebondissements. Nous nous fâchons contre Paulette, nous sympathisons avec son gendre policier, nous nous inquiétons pour sa fille surmenée, nous nous émouvons avec son petit fils. Mais surtout, nous rions beaucoup : dans l’ascenseur, sur le pas de la porte, dans la cuisine, chez M. Vito le dealer, au restaurant japonais, dans la voiture du big-boss…
Vous me direz que j’exagère de participer à promouvoir le cannabis ? Je vous répondrai que non, je ne promeus pas le cannabis, j’encourage juste toutes les personnes telles Laurie Aubanel, Bianca Olsen, Cyril Rambour (scénaristes), Jérôme Enrico (scénariste, dialoguiste et réalisateur), Michel Ochowiak (Compositeur) … qui cherchent des solutions pour rendre la vie plus joyeuse !
Thamar ROUKHADZE, critique de cinéma