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L’écrivain Amin Maalouf, est né en 1949, à Beyrouth, dans une famille d’intellectuels. Il passe les premières années de son enfance en Egypte. De retour au Liban, en 1935, sa famille s’installe dans le quartier cosmopolite à Beyrouth. Les ancêtres de l’écrivain, catholiques romains, grec-catholiques, orthodoxes, amis aussi athées, musulmans et francs-maçons, se sont convertis au protestantisme presbytérien au XIX siècle. C’est donc dans une mixité de religion que l’enfant a grandi. La culture du nomadisme et du « minoritaire », qui habite son œuvre s’explique sans doute en partie par cette multiplicité des patries d’origine de l’écrivain, et par cette impression d’être toujours étranger : chrétien dans le monde arabe, ou arabe en Occident.

Sur les souhaits de leur mère, les enfants sont envoyés à l’école catholique où Amin a découvert la langue française. Il poursuit ses études de sociologie à l’Université française de Beyrouth. Il entre comme journaliste pour le quotidienne AN-Nahar et se spécialise dans l’actualité internationale. Dès le début de la guerre du Liban, il quitte d’abord la capitale et en 1976 sa famille quitte le Liban pour Paris. Amin Maalouf rencontre son premier succès de librairie en 1986 avec le roman « Léon l’Africain » et décide alors de se consacrer à la littérature. Viennent ensuite les romans « Samarcande » et « Les jardins de lumières ». En 1993 il obtient Le Prix Goncourt pour « Le Rocher de Tanios ». Les romans d’Amin Maalouf sont marqués par ses expériences de la guerre civile et de l’immigration. Ils sont caractérisés par des voyageurs ambulants entre terres, les langues et les religions. Amin Maalouf est membres de l’Académie française depuis juin 2011.

En 2012 Amin Maalouf publie le roman « Les Désorientés ». Il relate l’histoire d’Adam, de retour au pays pour l’enterrement de son ami. L’amour et l’amitié, les idéaux et les compromis, la politique, le désir, c’est à tout cela qu’Adam se confronte au cours de ce voyage, avant de rencontrer son destin…