Calendrier

Médiathèque de l'Institut français | 2019-06-06 18h30

Rencontre avec Elene Ladaria

La médiathèque organise les rencontres-débats
sur les livres des écrivains français et francophones, dans une atmosphère conviviale.
Lʹanimation est gratuite. Entrée libre.

Le 6 juin à 18h30

Elene Ladaria,
Docteur en philosophie de l’Université Toulouse Jean Jaurès et Professeur associé en philosophie à l’Université d’Etat Ilia

présente
Konstantine Megrelidze: sa vie, son œuvre, l’actualité de sa pensée


Konstantiné Megrelidzé, né en Géorgie tsariste en 1900 et décédé en 1944 dans un camp de travail soviétique, est un théoricien aux multiples facettes dont la pensée ne manque pas de nous interroger.
Cette pensée, dont il ne reste qu’une monographie, ayant survécu aux vicissitudes de l’époque stalinienne, ainsi que quelques articles en géorgien et en russe, s’est construite en tant que synthèse tout à fait originale à partir d’apports de disciplines aussi diverses que la sociologie, la philosophie, la linguistique et l’anthropologie.
Megrelidzé, en effet, s’était fixé pour objectif de fonder une nouvelle science de la pensée. Il a tenté de reconfigurer, les divisions établies entre les champs scientifiques, par dépassement des frontières bien délimitées entre les différents savoirs.
Moderne à son époque, il a pris part aux démarches visant à promouvoir l’interdisciplinarité, et, au-delà de celle-ci, à tenter une redéfinition de ces disciplines elles-mêmes. La complexité de ce projet, tant dans sa genèse que dans son ambition, font de l’œuvre de Megrelidzé un véritable défi en matière de recherches et d’interprétation.

Elene Ladaria, Docteur en philosophie de l’Université Toulouse Jean Jaurès et Professeur associé en philosophie à l’Université d’Etat Ilia, viendra nous parler du parcours intellectuel de Megrelidzé, de l’origine et des causes des déboires liés à la diffusion de son ouvrage « Les problèmes fondamentaux de la sociologie de la pensée». Elle essaiera de répondre à la question de savoir comment l’auteur lui-même situe son propre projet théorique dans l’histoire de la philosophie.